Procès de JE Sanchez, porte-parole de la Conf’Hérault, le 6 février 2009 à BEZIERS

Publié le par socla

Criminalisation des actions de contestation citoyenne (Acte 3)

Procès pour REFUS DE PRELEVEMENT D’ADN le 6 février 2009 à BEZIERS (après report de l’audience le 20 octobre dernier). RDV à partir de 8h20 devant le Tribunal, Place de la Révolution.


Eleveur et porte-parole de la Confédération Paysanne Hérault, Jean-Emile SANCHEZ a refusé d’être fiché génétiquement pour son action citoyenne.

Il risque 15000€ d’amende et 1 an de prison pour ce refus.

Venez le soutenir

pour ne pas laisser criminaliser les actions syndicales, pour s’opposer à un fichage systématique de la population, et pour débattre de la question.

Plus de détails prochainement. N’hésitez pas à contacter la Confédération Paysanne LR pour toute information.



email :
conflr@wanadoo.fr www.conflr.org

Le refus de prélèvement d'ADN :

pourquoi?

Depuis 2003, la police relève systématiquement l’ADN de toutes les personnes en garde à vue. Au rythme de 20 000 par mois, c’est plus de 560000 données qui sont enregistrées dans le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG) basé à Ecully dans le Rhône.

Ce fichier, initié en 1998 par le gouvernement socialiste contre les pédophiles, s’est élargi par étapes à la quasi-totalité des crimes et délits. Députés et Ministres parlent de l’élargir à l’ensemble de la population car « les citoyens seraient mieux protégés si leurs données ADN étaient recueillies dès la naissance » (Christian Estrosi, janvier 2007).

Réactions et résistances : de 2003 à 2005 plus de 400 personnes ont refusé de donner leur ADN à la police. Les condamnations montent jusqu’à plusieurs mois de prison ferme et des centaines d’euros d’amende.

Même les « présumés innocents » sont tenus de donner leur ADN. Comme tous les fichiers d’Etat, le FNAEG joue sur la présomption de culpabilité. Par contre, les personnes condamnées pour des délits financiers ne sont pas concernées par le prélèvement ADN, révélation que, déjà, le présumé outil « technique » que constitue le fichage n'est pas exempt d'orientations politiques fortes.

Le prélèvement ADN constitue donc une grave atteinte à la vie privée. Nos gènes se retrouvent stockés dans des banques de données dont nous n'avons aucune certitude quant à leurs utilisations futures, qu’elles soient politiques ou administratives, voire commerciales (ex. : assurances). C’est la porte ouverte à toutes les discriminations possibles et imaginables.

Or nous ne pourrons échapper individuellement au fichage : c'est pourquoi nous en appelons à un mouvement collectif et politique.

Plus d'information sur le site du syndicat de la magistrature :
www.syndicat-magistrature.org
et sur le blog du collectif contre le fichage génétique
http://refusadn.free.fr

Publié dans mobilisations Hérault

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